Candide - Biographies

Robert TUOHY, direction musicale

Le chef d’orchestre irlando-américain occupe le poste de Directeur musical de l’Opéra de Limoges depuis 2013, où il a notamment dirigé Carmen, Le Château de Barbe-Bleue, Der Freischütz, Così fan tutte, Eugène Onéguine, Madama Butterfly, Les Pêcheurs de perles, et Pelléas et Mélisande.

Il s’est fait connaître en France comme chef assistant auprès de Lawrence Foster à l’Opéra et Orchestre national de Montpellier. À la tête de l’OONM il a notamment dirigé des représentations de Rusalka et La Chauve-souris, des productions très acclamées de Lakmé et Manon Lescaut ainsi que deux concerts du Nouvel An et un gala concert à l’Opéra Royal du Château de Versailles. Il a également travaillé en tant que chef assistant pour la création mondiale de Die Marquise von O (René Koering) à l'Opéra de Monte-Carlo.

Après ses études au Cleveland Institute of Music, il étudie la direction d’orchestre au Royal Academy of Music de Londres auprès de Colin Metters et Sir Colin Davis. Il obtient son diplôme avec mention très bien et reçoit le Prix de direction d’orchestre « Ernest Read »,  ainsi que le Prix DipRAM. Sélectionné à de nombreuses masterclasses, il a étudié auprès de Sir Colin Davis et Kurt Masur, et a eu l’occasion de diriger le London Symphony Orchestra, le BBC Scottish Symphony Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, et le Scottish Chamber Orchestra. 

Il a également été chef d’orchestre principal du King’s College London Symphony Orchestra de 2007 à 2009, ainsi que Chef assistant pour le Cheltenham Music Festival Academy et le National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado).

Parmi ses récents et futurs engagements, ses débuts au Bolshoï Théâtre, à l'Orchestre dalle Fondazione dell'Arena di Verona, l'Orchestra del Teatro Lirico di Cagliari, l'Orchestre Symphonique de la Radio de Prague, et l'Opéra de Reims, Candide, Cendrillon, Ariadne auf Naxos et Macbeth, une nouvelle invitation à l'Opéra de Reims, ainsi que ses débuts au Théâtre des Champs-Élysées, l'Auditorium de Bordeaux, et l'Orchestre National de la Russie...

Robert Tuohy a déjà été invité à l’Opéra de Marseille en tant qu’assistant à la direction musicale de Lawrence Foster pour Les Troyens, plus récemment il a dirigé Lakmé en 2017.

 

Sabine DEVIEILHE, soprano Cunégonde

1er Prix à l’unanimité et les Félicitations du Jury du CNSM de Paris en 2011, Révélation Artiste Lyrique des Victoires de la Musique Classique 2013 et Artiste Lyrique en 2015 et 2018, elle compte aujourd’hui parmi les artistes les plus demandées des scènes françaises et internationales, dans un vaste répertoire allant de la musique ancienne à la musique contemporaine. Ainsi on peut l’entendre dans Amina (La Sonnambula), la Folie (Platée) et Mélisande (Pelléas et Mélisande) sous la direction de Jean-Claude Malgoire ; Serpetta (La Finta Giardiniera) dans une mise en scène de Vincent Boussard et Bellezza (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno) sous la direction d’Emmanuelle Haïm au Festival d’Aix-en-Provence (sortie le 2 juin 2017 en DVD) ; le rôle-titre de Lakmé aux Opéras de Montpellier, Toulon, Grand Avignon, Opéra Comique ; La Reine de la Nuit (Die Zauberflöte) à l’Opéra national de Lyon et à l’Opéra national de Paris dans une mise en scène de Robert Carsen ; Constance (Dialogues des Carmélites) à Lyon dans une mise en scène de Christophe Honoré, au Théâtre des Champs-Élysées (remplacement au pied levé) sous la direction de Jérémie Rhorer (mise en scène d’Olivier Py) et à l’Opéra d’Amsterdam dans une mise en scène de Pierre Audi ; Euridyce (Orphée et Euridyce) à La Monnaie de Bruxelles dans une mise en scène de Romeo Castellucci ; Adèle (Die Fledermaus) à l’Opéra Comique sous la direction de Marc Minkowski ; le Feu, la Princesse et le Rossignol (L’Enfant et les sortilèges) au Festival d’Opéra de Glyndebourne, et en version concert avec les Orchestres de Paris / La Philharmonie de Paris, Le Philharmonia / Royal Festival Hall de Londres et le Swedish Radio Symphony Orchestra / Stockholm sous la direction d’Esa-Pekka Salonen ; Ismène (Mitridate) au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction Emmanuelle Haïm, sortie le 28 avril 2017 en DVD) ; Hero (Béatrice et Bénédict) à l’Opéra national de Paris ;   Blondchen (Die Entführung aus dem Serail) à la Scala de Milan…

Affectionnant tout particulièrement le Lied et la mélodie, elle se produit en récital aux côtés d’Anne Le Bozec à l’Opéra national de Lyon, Festival d’Auvers sur Oise… dont notamment à l’automne 2017 au Park Avenue Armory de New-York, ainsi qu’au Wigmore Hall de Londres en fin de saison.

Erato / Warner Classics la signe en exclusivité : - Rameau le Grand Théâtre de l’Amour (Les Ambassadeurs / Alexis Kossenko 2013) - Une Académie pour les Sœurs Weber consacré à Mozart (Ensemble Pygmalion / Raphaël Pichon 2015) - Le Feu, La Princesse et le Rossignol (L’Enfant et les sortilèges - Orchestre Philharmonique de Radio-France, 2017) - Vocalise de Rachmaninov (Alexandre Tharaud 2017) - Mirages consacré au répertoire Français (Les Siècles / François-Xavier Roth) reçoit la Victoire du Meilleur enregistrement de l’année 2018.

Parmi ses récents et futurs engagements, elle fait ses débuts au Covent Garden de Londres dans Die Zauberflöte ; à l’Opernhaus de Zürich et au Staatsoper de Vienne dans La Fille du régiment (Marie) ; retour au Théâtre des Champs-Élysées dans Les Dialogues des Carmelites et Pelléas et Mélisande dans la série des Grandes Voix ; Mélisande de nouveau à Tourcoing avec Jean-Claude Malgoire) ; Ariadne auf Naxos (Zerbinetta) au Festival d’Aix-en-Provence ; tournées de concerts avec Ensemble Pygmalion ; Les Siècles pour la sortie de son 3ème album solo Mirages pour Erato ; Le Concert d’Astrée ; concerts à la Santa Cecilia de Rome, Die Zauberflöte à La Monnaie de Bruxelles ; Hamlet (Ophélie) à l’Opéra Comique Paris ; Der Rosenkavalier (Sophie) à l’Opernhaus de Zürich ; Ariadne auf Naxos à La Scala de Milan ; La Fille du Régiment au Covent Garden de Londres ; Les Indes Galantes (Hébé, Phani, Zima) à l’Opéra national de Paris…

Sabine Devieilhe a déjà été invitée à l’Opéra de Marseille, plus récemment dans Lakmé (rôle-titre) en 2017 et sera de retour dans Rigoletto (Gilda) en 2019.

 

Sophie KOCH, mezzo-soprano La Vieille Dame

Née en 1969 à Versailles, c’est à l'âge de sept ans, qu’elle commence le piano et chante dans une chorale, avec laquelle elle participe à un opéra à onze ans. Après son baccalauréat, elle se lance dans des études de journalisme, qu'elle abandonne pour suivre un cursus de musicologie à la Sorbonne. Elle rencontre alors Christa Ludwig et suit des cours de chant. Elle intègre le Conservatoire de Paris en 1990, dont elle obtient le 1er Prix. Trois ans plus tard, en 1993, elle obtient son premier rôle : Stephano (Roméo et Juliette) de Gounod à l’Opéra de Massy.

Pendant quelques années, elle travaille le répertoire mozartien. Elle prend ainsi le rôle de Zerlina (Don Giovanni) à l’Opéra Grand Avignon en 1995 et celui de Chérubin (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra royal de Wallonie en 1996. Elle revient ensuite à sa langue maternelle en incarnant le Berger (Mireille) de Gounod à l’Opéra de Marseille en 1997. L’année suivante, elle se fait connaître internationalement lorsqu’elle débute à Covent Garden dans le rôle de Rosina (Il Barbiere di Siviglia), puis dans celui de Dorabella (Così fan tutte). Forte de son succès, elle débute sur de nombreuses grandes scènes internationales. Ainsi, elle fait en 1999 ses premiers pas à l’Opéra national de Paris dans le rôle de Mercedes (Carmen) et à l’Opéra d’État de Vienne dans le rôle d’Octavian (Der Rosenkavalier). La Scala lui ouvre ses portes en 2000 pour Ariadne auf Naxos (le Compositeur) avant que le Festival de Salzbourg ne l’invite à rechanter son rôle de Zerlina. Elle ajoute ensuite une nouvelle œuvre de Mozart à son répertoire avec sa prise de rôle de Sesto (La Clémence de Titus) à l’Opéra de Dresde.

En 2001, elle est de retour à Covent Garden pour le rôle de Silla dans le rare Palestrina de Pfitzner, ainsi que le rôle-titre de La Cenerentola de Rossini. En 2003, elle fait ses débuts au Deutsche Oper de Berlin en Idamante (Idoménée) avant de revenir au répertoire français dont elle aborde de nombreuses œuvres. Ainsi, elle est Marguerite (La Damnation de Faust) au Festival de Grenade la même année, Concepción (L’Heure espagnole) à l’Opéra national de Paris et Siébel (Faust) à Covent Garden en 2004, ainsi que le rôle-titre de Mignon au Théâtre du Capitole de Toulouse un an plus tard. En 2006, elle est de retour à Covent Garden dans La Finta Giardiniera (Ramiro) avant de se rendre au Bayerische Staatsoper pour incarner le rôle de Charlotte (Werther). À Toulouse, elle chante également le rôle de Néron (Le Couronnement de Poppée) en 2006 et celui de Margared (Le Roi d’Ys) en 2007. Elle continue d’explorer le répertoire italien en 2008 en chantant le Stabat Mater de Rossini au Théâtre des Champs-Élysées et le rôle d’Adalgisa (Norma) à Avignon. En 2009, fidèle à Covent Garden, elle y prend le rôle de Brangäne Tristan und Isolde avant de chanter Les Nuits d’été à l’Opéra Comique de Paris et la Fenice.

En 2010, elle interprète Mère Marie de l'Incarnation (Dialogues des Carmélites) à Nice avant de se consacrer à Wagner. En effet, elle prend les rôles de Walraute (Götterdämmerung) et de Vénus (Tannhäuser) à l’Opéra de Paris en 2011, ainsi que celui de Fricka (Das Rheingold) et Die Walküre au Bayerische Staatsoper l'année suivante. Elle revient ensuite à la langue française en incarnant Giulietta (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra national de Paris et le rôle-titre de Cléopâtre au Festival de Salzbourg. Elle y revient en 2013 pour le rôle d’Adriano (Rienzi). La même année, elle prend également le rôle-titre d’Alceste à l’Opéra de Paris où elle chante en 2015 le rôle de Genièvre (Le Roi Arthus). Cette année-là, elle endosse également le rôle de Selica (L’Africaine) à l’Opéra allemand de Berlin. Elle se rend en 2016 à l'Opéra de Chicago pour y interpréter Didon (Les Troyens).

Parmi ses récents et futurs engagements : Dialogues des Carmélites (Mère Marie) à La Monnaie au TCE, à Caen, à Bologne, Tannhäuser (Venus) à Budapest ; Ariadne auf Naxos (le Compositeur), Werther (Charlotte), Das Rheingold et Die Walküre (Fricka) au Wiener Staatsoper, Oedipe (Jocaste) à Amsterdam, Ariane et Barbe-Bleue (Ariane) au Théâtre du Capitole de Toulouse…

Sophie Koch a déjà été invitée à l’Opéra de Marseille pour Bravo Offenbach (divertissement musical autour des musiques d’Offenbach) en 1999-2000.

 

Jennifer COURCIER, soprano Paquette

Après des études de danse classique et de harpe au Conservatoire de Suresnes, elle entre à la Maîtrise des Hauts-de-Seine en 1998. Elle y découvre l’univers de la scène et du chant et se produit alors en tant qu’enfant choriste à l’Opéra Bastille (La Bohème, L’Enfant et les sortilèges, La Damnation de Faust…) puis en tant que soliste dans différentes salles telles le Capitole de Toulouse ou l’Opéra national du Rhin (Die Zauberflöte, Yniold (Pelléas et Mélisande), Flora (Le Tour d’écrou de Britten, Bastienne (Le Petit Roi du temple) - une adaptation de Bastien Bastienne de Mozart. Elle se perfectionne au CNIPAL de Marseille (2013) et depuis 2010 auprès de Daniel Ottevaere au Conservatoire de Valenciennes et dans sa classe à l’École Normale. Elle est également lauréate de divers Concours (Bellan, Marmande) et du Grand Prix du Concours Enesco de 2016.

A partir de 2008-2009, elle aborde les rôles de la Seconde Dame (Didon et Enée) en tournée en Inde et en France ; Lisette (Le Petit Faust) d’Hervé (diffusé sur Mezzo) ; Abra (Judith Triomphante) ; Constance (Dialogues des Carmélites) et Gabrielle (La Vie parisienne) ; Fiordiligi dans la création du Così Fanciulli de Nicolas Bacri au Théâtre des Champs-Élysées avec Opéra Fuoco ; Papagena (Die Zauberflöte) et Belinda (Didon et Enée) à Shanghai ; Papagena à Marseille avec La Fabrique Opéra ; Lucinde (Le Médecin malgré lui) à l’Opéra de Saint-Étienne, Cupidon (Orphée aux enfers) à l’Opéra de Nancy, au Domaine d’O de Montpellier et à Angers-Nantes Opéra ; Elpina (Damon) de Telemann au Théâtre de Magdebourg (Opera Fuoco / David Stern) ; Ellen (Lakmé) à l’Opéra de Tours ; Yniold (Pelléas et Mélisande) au Théâtre des Champs-Élysées en version scénique et concertante dans la série des Grandes Voix et a participé à l’Académie du Festival d’Aix en Provence pour la création de Pinocchio de Boesmans...

En concert elle interprète des œuvres telles Melodias de la Melancholia de Nicolas Bacri au Festival Notes d’Ecumes sous le parrainage du compositeur ; la Messe en si en tournée avec Les Arts Florissants…

Elle forme un duo avec la pianiste Lucia Zarcone avec laquelle elle remporte le Concours Lied et Mélodies de Gordes 2015.

Elle se passionne aussi pour le théâtre. Après trois ans de cours au Conservatoire de Suresnes, elle monte un spectacle en 2006 à Versailles, puis participe à deux spectacles en tant que comédienne : Les Justes de Camus et La Visite de la vieille dame de Dürrenmatt à la Comédie de Reims en 2008 et 2009.

Parmi ses récents et futurs engagements, Le Nain (L’Infante) à l’Opéra de Lille et à l’Opéra de Rennes ; Hänsel und Gretel (Taumännchen et Sandmännchen) à l’Opéra de Nancy ; Werther (Sophie) à l’Opéra national du Rhin, Monsieur Beaucaire (Lady Lucy) à l’Odéon de Marseille ; Nabucco (Anna) à l’Opéra de Lille, Candide (Paquette) à Paris ; la reprise du Nain à l’Opéra de Caen ; Barbe-Bleue (Fleurette) à l’Opéra national de Lyon...

Jennifer Courcier a déjà été invitée à l’Opéra de Marseille dans Orphée aux enfers (Minerve) en 2014 et sera de retour dans Le Nozze di Figaro en 2019.


Jack SWANSON, ténor Candide

Après ses études à l’Université d’Oklahoma et à la Shepherd School of Music de l’Université de Rice, il interprète le rôle-titre de Albert Herring en tant que jeune artiste du Seagle Music Colony, avant de passer deux années de formation à l’Opéra de Santa Fe, où il est retourné l’été dernier pour Lindoro (L’Italiana in Algeri) sous la direction de Corrado Rovaris.

Ces dernières années, il remporte de nombreux concours dont la Young Patroness Competition du Florida Grand Opera, la San Antonio Music Club Competition, la National Opera Association Competition, la Hal Leonard Art Song Competition. Il est également doublement couronné du Richard Tucker Memorial Award de l’Opéra de Santa Fe et est finaliste des Eleanor McCollum Competition du Houston Grand Opera et du Fort Worth Opera’s McCammon Competition. Il étudie auprès de Stephen King.

Avec une prédilection pour le répertoire lyrique aigu et les airs les plus acrobratiques, le jeune ténor américain est devenu rapidement l’une des voix d’opéra les plus recherchées. Ses débuts avec le Glyndebourne Touring Opera dans le Comte Almaviva (Il Barbiere di Siviglia) lui amènent d’autres débuts européens dont son premier Nemorino dans la nouvelle production de L’Elisir d’amore d’Oliver Mears au Den Norske Opera et Sam Kaplan (Street Scene de Weill) à l’Opéra de Cologne.

Aussi à l’aise en concert qu’en récital, on peut l’entendre dans le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart, Carmina Burana d’Orff. Il fait ses débuts au Kennedy Center pour des extraits des Dichterliebe de Schumann et est invité par l’Orchestre National de Lille pour un concert-hommage à Bernstein.

Parmi ses récents et futurs engagements, ses débuts très acclamés à l’Opéra de Los Angeles la saison dernière dans son premier Candide (Francesca Zambello/James Conlon), la reprise de ces rôles en concert au Théâtre des Champs-Élysées dans la série des Grandes Voix sous la direction de Robert Tuohy, Il Barbiere di Siviglia (le Comte Almaviva) à l’Opéra de Portland, Die Fledermaus (Alfred) à l’Opéra de Palm Beach, Falstaff (Fenton) au Des Moines Metro Opera, La Fille du régiment (Tonio), Don Giovanni (Don Ottavio), La Finta Giardiniera (Le Comte Belfiore) et Il Ritorno d’Ulisse in patria (Eurimaco)...

Jack Swanson est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Nicolas RIVENQ, baryton Voltaire / Pangloss / Martin / Cacambo

Licencié ès Lettres et ancien élève de l’École Normale Supérieure des Arts Décoratifs, il commence ses études de chant dans la classe de J. Bonnardot au Conservatoire National de Musique de la Ville d’Orléans. Après avoir été membre des Arts Florissants et de la Chapelle Royale, il entre dans la classe de M. Sénéchal à l’École d’Art lyrique de l’Opéra de Paris pour deux ans, puis se perfectionne trois ans aux USA à l’Université d’Indiana dans la classe de la basse russo-italienne N. Rossi-Lemeni. Il reçoit le 1er Prix du Concours G.B. Viotti à Vercelli en 1990.

Remarqué par Y. Menuhin, il fait ses débuts aux Festivals d’Édimbourg et de Gstaad sous sa direction. À son retour en France, il débute une longue collaboration avec W. Christie dans Atys à l’Opéra Comique, Les Indes Galantes à Aix-en-Provence, Les Boréades à l’Opéra national de Paris, ou en tournées à travers le monde. Sa rencontre avec J.C. Malgoire et P. L. Pizzi a été déterminante, il participe à plus d’une vingtaine de leurs productions (Rinaldo, Hippolyte et Aricie, Le Comte Ory, Les Danaïdes, la Trilogie Mozart - Da Ponte, Platée, Les Paladins, trois opéras de Monteverdi...

G. Strehler le choisit pour ce qui sera sa dernière production d’opéra Così fan tutte pour l’inauguration du Teatro d’Europa à Milan. Il participe aux concerts inauguraux de la réouverture de La Fenice sous la direction de R. Muti ainsi qu’à l’ouverture de la Cité de la Musique à Paris sous les directions de P. Boulez et W. Christie.

Jonglant du Baroque au Contemporain, il couvre un vaste répertoire qui le conduit à travers le monde sous la direction de nombreux chefs tels que Z. Mehta, S. Ozawa, R. Jacobs, I. Fischer, M. Plasson, A. Pappano, E. Pido, M. Benini, G. Carella, M. Guidarini, D. Renzetti, R. Palumbo, A. Gérecz, J.E. Gardiner, K. Montgomery, J. Marin, D. Gatti, C. Scimone...

Il a participé à plus de cinquante enregistrements CD ou DVD.

Parmi ses récents et futurs engagements, Der Rosenkavalier (Herr von Faninal) au Bolshoï, Così fan tutte (Don Alfonso) à l’Opéra de Lille, Candide (Dr Pangloss) au Théâtre des Champs-Élysées, L'Occasione fa il ladro (Don Eusebio)...

Nicolas Rivenq est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Kévin AMIEL, ténor Le Gouverneur / Ragotski / Vanderdendur

Récent lauréat des "Voix Nouvelles 2018", il est l'un des ténors les plus talentueux de la jeune génération.

Outre une tournée dans une grande partie des théâtres lyriques français avec les lauréats du prestigieux concours, sa saison 2018/2019 le voit faire ses grands débuts dans le rôle d’Alfredo (La Traviata ) au Théâtre du Capitole de Toulouse, il incarne également Sir Hervey (Anna Bolena) à l’Opéra national de Bordeaux, le Gouverneur / le Juge / le Grand Inquisiteur (Candide de Bernstein) au Théâtre des Champs-Élysées, Marcellus et le 2ème Fossoyeur (Hamlet de Tomas) à l’Opéra Comique, Malcolm (Macbeth) aux Opéras de Limoges et de Reims, ou encore Fritz (La Grande Duchesse de Gérolstein) au Théâtre de l’Odéon de Marseille.

Né à Toulouse, il a été lauréat des Concours de Chant de Béziers, Marmande, Auxerre et de l’Opéra de Marseille, révélation classique de l'ADAMI en 2011 et a reçu en 2013 le Prix de l'AROP.

Membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris à partir de 2011, il fait ses débuts sur la scène de l’Opéra national de Paris en 2013 ; sa jeune carrière l'a par déjà mené à incarner le rôle-titre des Contes d'Hofmann dans une version adaptée de l’œuvre pour l'Opéra de Dijon, le rôle de Rodolphe dans une adaptation française de La Bohème par Marc-Olivier Dupin à l'Opéra Comique, le rôle de Flavio (Norma) à l'Opéra de Rouen, l'Opéra de Mascate (Oman) et l’Opéra de Saint-Étienne, celui de Malcolm (Macbeth) à l'Opéra Grand Avignon, les rôles de La Théière, le Petit Vieillard, la Rainette et l’Arithmétique (L'Enfant et les Sortilèges) à l'Opéra national de Montpellier, Gastone (La Traviata) à l'Opéra de Toulon, ou encore Pâris (La Belle Hélène ) et Griolet (La Fille du Tambour-major ) au Théâtre de l'Odéon.

Kévin Amiel a déjà été invité à l’Opéra de Marseille dans The Saint of Bleecker Street (Un Jeune homme) en 2010 et sera de retour dans Faust (Siebel) en 2019.

 

Jean-Gabriel SAINT MARTIN, baryton Maximilien / Le Capitaine

Il découvre le chant avec le Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris au sein duquel il est soliste enfant notamment dans Die Zauberflöte, Tosca à l’Opéra Bastille ou au Festival d’Aix-en- Provence.

Après l’obtention d’une Maîtrise de Droit Privé à l’Université Paris II, il intègre le CNSM de Paris dans la classe de Pierre Mervant en 2005. Il se perfectionne par ailleurs en musique ancienne auprès de Michèle Ledroit au CRR de Strasbourg, avec Gérard Lesne et Rachid Safir à la Fondation Royaumont et Martin Gester à l’Académie Baroque d’Ambronay.

Depuis ses débuts en 2007 avec la Compagnie les Brigands (Ta Bouche de Maurice Yvain, La SADMP de Beydts ou Chonchette de Claude Terrasse), on a pu l’entendre au Théâtre du Châtelet (VéroniqueThe Fly de Howard Shore dirigé par Plácido Domingo, Hylas dans Pastorale un opéra contemporain de Gérard Pesson) ; à l'Opéra national du Rhin en tant que membre de l’Opéra Studio de 2009 à 2011 (Richard III, Aladin et la lampe merveilleuse de Nino Rota, Ariadne auf Naxos, Il Conte Robinson dans Il Matrimonio segreto, Ours-Khan dans Ali Baba ou les quarante voleurs, Dottore Malatesta dans Don Pasquale, Horatio dans Hamlet ou Carmina Burana) ; avec le Concert d’Astrée d’Emmanuelle Haïm dans Curio (Giulio Cesare) à l’Opéra national de Paris, dans une production de Laurent Pelly), Thésée de Lully au Théâtre des Champs-Élysées et l’Opéra de Lille, Dardanus aux Opéras de Lille, Caen et Dijon et Lesbo (Agrippina) aux Opéras de Dijon et Lille.

Il est « Révélation Classique – Artiste Lyrique » de l’ADAMI en 2011.

Depuis, il retourne régulièrement à l’Opéra national du Rhin, il incarne Gesang des Bariton (Der Ferne Klang de Schrecker), le 1er Prêtre (Die Zauberflöte), un Forçat jouant Don Juan (La Maison des morts), Urbain et Gontran (La Vie parisienne), Marchese d’Obigny (La Traviata), le Sultan (Aladin et la lampe merveilleuse), le Miroir (Blanche-Neige de Marius-Felix Lange) ou plus récemment le 1ersoldat (Salomé) ; à Dijon et Caen pour la reprise de La Traviata aixoise (mise en scène de Jean-François Sivadier) et se produit à l’Opéra national de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et en tournée au Bahreïn dans L’Enfant et les sortilèges ; avec Opera Fuoco de David Stern dans Guglielmo (Così fan tutte) et Belcore (L’Elisir d’amore) et en 2014 il incarne le rôle-titre de Don Giovanni dans la production d’Opéra en Plein Air (mise en scène par Patrick Poivre d’Arvor et Manon Savary).

En version concert, il interprète Borilée (Les Boréades) de Rameau au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra Royal de Versailles et à la Philharmonie de Cracovie (Marc Minkowski à la tête des Musiciens du Louvre), Cléopâtre au Théâtre des Champs-Élysées et Le Cid aux côtés de Roberto Alagna à l’Opéra national de Paris en 2015 sous la direction de Michel Plasson. Il se produit régulièrement au Festival de Radio-France Montpellier depuis 2015 (Fantasio et Ba-Ta-Clan d’Offenbach, Siberia de Giordano sous la direction de Domingo Hindoyan aux côtés de Sonia Yoncheva.

Parmi ses récents et futurs engagements, la reprise d’Aladin et la lampe merveilleuse à Saint-Etienne, Ba-Ta-Clan et Monsieur Choufleuri à l’Odéon de Marseille et interprète Figaro (Le Nozze di Figaro) à Clermont-Ferrand et au Festival de Saint-Céré, ainsi que Moralès (Carmen) à l’Opéra de Rennes, Sancho Pança (Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier) à l’Opéra de Massy, la tournée nationale des Nozze di Figaro avec la Compagnie Opéra Eclaté, Johann (Werther) à l’Opéra national du Rhin, le Perruquier (Ariadne auf Naxos) au Festival d’Aix-en-Provence, Kassya au Festival de Radio-France Montpellier, Maximilien / le Capitaine / l’Archevêque de Paris (Candide) au Théâtre des Champs-Élysées (Les Grandes Voix), Trois Contes de Gérard Pesson à l’Opéra de Lille, Ariadne auf Naxos à l’Opéra de Luxembourg…

Jean-Gabriel Saint Martin est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.