Simon Boccanegra - Biographies

Paolo ARRIVABENI, direction musicale

Directeur Musical de l’Opéra Royal de Wallonie de 2008 jusqu’à 2017, il oriente sa carrière vers le répertoire lyrique et collabore avec de prestigieuses maisons d’opéra dans le monde (Staatsoper et Deutsche Oper de Berlin, Staatsoper de Vienne et de Munich ; Opéras de Zurich, Lausanne, Paris, Monte-Carlo, Santa Fe… ; Concertgebouw d’Amsterdam, La Fenice...).

Fréquemment invité à diriger de nombreux orchestres en Italie et à l’étranger, son répertoire comprend les principaux opéras des compositeurs italiens du XIXe siècle, avec une prédilection particulière pour Rossini, Donizetti, Verdi et Puccini mais également des œuvres moins (ou peu) connues de compositeurs russes, allemands, tels que Wagner, Strauss, Moussorgski...

Pour l’Opéra Royal de Wallonie, en tant que Directeur musical, il dirige Nabucco, Macbeth, La Traviata, Lucrezia Borgia, Falstaff, Rigoletto, Boris Godounov, La Bome, Il Barbiere di Siviglia, Otello, Salome, Il Trovatore, La Forza del Destino, I Due Foscari, Der Fliegende Holländer, Les Pêcheurs de perles, Tosca, Fidelio...

Suivront Le Comte Ory à Genève ; Luisa Miller, Macbeth, Maria Stuarda, Rigoletto et Nabucco à Berlin ; La Favorite au Théâtre des Champs-Élysées ; La Traviata, Don Carlo, Tosca, Simon Boccanegra et Macbeth à Dresde ; Lucrezia Borgia et Il Turco in Italia à Munich, La Bohème et Il Trovatore au Macerata Opera Festival, Macbeth à Copenhague, Roberto Devereux à Florence, La Straniera à Vienne, Don Giovanni à Monte-Carlo, Un Ballo in maschera à Palerme, La Bohème à Rome, la Messa di Gloria de Puccini et le Requiem de Mozart avec l’Orchestre national de France à Paris, I Capuleti e i Montecchi à Berlin, La Bohème au Tokyo New National Theatre et à Genève, Lucrezia Borgia à Munich ; Nabucco, Otello et L’Arlésienne à Berlin ; Maria Stuarda à Rome et à Vienne ; une tournée avec Macbeth ; Otello et Les Pêcheurs de perles à Oman ; La Rondine à Toulouse, Aïda aux Chorégies d’Orange, le Requiem de Verdi à Hambourg, des concerts avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse…

Pour ses débuts au Concertgebouw d’Amsterdam, il dirige le Stabat Mater de Rossini, concert enregistré par Radio Vara.

Parmi ses récents et futurs engagements, Ernani, Otello, Die Zauberflöte, La Bohème, Turandot, Nabucco, Simon Boccanegra, le Requiem de Mozart, Macbeth et Don Carlo à Liège, un concert organisé par Radio France à Paris, Tosca et Don Carlo à Dresde, La Forza del destino et Boris Godounov à Genève, I Capuleti e i Montecchi, Nabucco, L’Arlésienne, Nabucco, Otello et Cavalleria Rusticana / I Pagliacci au Deutsche Oper de Berlin, La Bohème à Tokyo et à Genève, Maria Stuarda à Vienne, Rome et Berlin, Aïda aux Chorégies d’Orange, L'italiana in Algeri à Madrid et Saint-Sébastien, Tosca à Varsovie...

Paolo Arrivabeni a déjà été invité à l’Opéra de Marseille, plus récemment pour Boris Godounov, La Favorite en 2017 et Lohengrin en 2018.

 

Leo NUCCI, mise en scène

Lauréat de plusieurs concours de chant en Italie, il fait ses débuts dans le rôle de Figaro (Il Barbiere di Siviglia) à Spolète en 1967, rôle repris pour ses débuts à la Scala (1977) puis au Staatsoper de Vienne. Interprète verdien par excellence, de l’Italie aux États-Unis, il est invité sur toutes les plus grandes scènes. Pour la Scala, il chante dans Don Carlo, Aïda (deux éditions), Il Barbiere di Siviglia, Simon Boccanegra, Il Trovatore, Otello, Tosca, Gianni Schicchi, Nabucco, accompagné de chefs tels que H. von Karajan, Sir G. Solti, R. Muti, C. Abbado, C. Kleiber, L. Maazel, R. Chailly, J. Levine, Z. Mehta, C. M. Giulini, G. Patanè, N. Santi, B. Bartoletti, D. Oren... À l’occasion de ses 30 ans de carrière, en 2007, il se produit à la Scala lors d’un concert unique enregistré en DVD ( "Leo Nucci : Trent'anni alla Scala", produit par Cmajor). Acclamé dans Luisa Miller aux côtés de Pavarotti et Ricciarelli au Covent Garden (où il sera réinvité pour Nabucco), il se produit dans Un Ballo in maschera (Renato) pour ses débuts au Metropolitan, La Forza del destino, L'Elisir d'amore, Il Barbiere di Siviglia, Rigoletto à Séville ainsi qu'en concert... Il se produit aux Arènes de Vérone dans plus de 100 représentations notamment dans plusieurs productions de Rigoletto.

Il chante dans La Traviata à Madrid, Barcelone et Berlin, Simon Boccanegra à Vienne, Barcelone et Milan, I Due Foscari et Macbeth à Plaisance (Italie), Rigoletto à Milan, Luisa Miller à Madrid, L'Amico Fritz à Modène.

Il a tourné deux films, Macbeth et Il Barbiere di Siviglia, un livre lui a été consacré, « Leo Nucci, un baritono per caso ».

Il signe pour la première fois la mise en scène de Luisa Miller à Busseto en 2013, suivront pour le Théâtre de Plaisance L’Elisir d’amore (2014), L’Amico Fritz (2015), Un Ballo in maschera (2016), Simon Boccanegra (2017).

En 2017, il a reçu de Felipe VI la Médaille d’or du mérite des Beaux-Arts et célèbre ses cinquante ans de carrière.

Parmi ses récents et futurs engagements, Rigoletto (rôle-titre) à Barcelone, Las Palmas, aux Chorégie d’Orange, Cagliari (Forte Arena) et au Teatro Regio de Parme ; Il Barbiere di Siviglia (Figaro) aux Arènes de Vérone où il a interprété ce rôle pour la première fois, il y a 40 ans ; Simon Boccanegra à La Scala, Luisa Miller à l'Opéra de Zurich, Macbeth à Liège...

Leo Nucci a déjà été invité à l'Opéra de Marseille, plus récemment dans I Due Foscari (Francesco Foscari) en 2015, il s’agit de sa première invitation en tant que metteur en scène.

 

Salvo PIRO, collaborateur artistique à la mise en scène

Il commence sa carrière théâtrale en tant qu’acteur en se formant à l’École du Théâtre Stabile de Catane et à l’Académie Nationale d’Art Dramatique Silvio D’Amico de Rome. Il se perfectionne avec Orazio Costa Giovangigli, Lindsay Kemp, Nikolaj Karpov, Dominique Dupuy, Luca Ronconi et Lamberto Puggelli.

Son parcours artistique est marqué par sa rencontre avec Orazio Costa Giovangigli et sa méthode mimésique. Il devient formateur mimésique et enseigne aux acteurs et chanteurs dans de nombreux cours et écoles professionnelles.

En 1997, il signe sa première mise en scène théâtrale (Historia Von Doctor Johann Fausten de Johann Spies). L’année suivante, il commence son parcours de recherche avec une étude dramaturgique de Roland Furieux de Ludovico Ariosto et crée un spectacle intitulé Orlando ovvero la giostra delle illusioni qui débute à Palerme aux Festival Cantieri Culturali alla Zisa.

Les années suivantes, il met en scène de nombreux spectacles en se consacrant en particulier à la dramaturgie contemporaine.

Depuis 2005, il travaille comme assistant à la mise en scène de Lamberto Puggelli et il suit ses traces aussi bien pour ce qui est de la prose que du lyrique en participant entre autre à la mise en scène de La Bohème au Théâtre Verdi de Salerne, Médée au Théâtre Bellini de Catane, d’Andrea Chénier au Teatro Carlo Felice de Gênes et au Teatro Regio de Turin, Rigoletto aux Thermes de Caracalla pour l’Opéra de Rome, Le Maître de chapelle et La Friponne et le sot au Teatro San Carlo de Naples. En 2013, lors du Bicentenaire verdien à Busseto, il est aux côtés de Leo Nucci en tant que collaborateur/metteur en scène de Luisa Miller produit par le Théâtre Municipal de Plaisance. La saison suivante, il en signe la reprise au Teatro Carlo Felice avec Leo Nucci dans le casting. Il réalise avec celui-ci L'Elisir d'amore, L’amico Fritz, Un Bal masqué et Simon Boccanegra.

Entre 2015 et 2016, il remet sur scène au Teatro San Carlo de Naples le chanceux Andrea Chénier et l’historique Fedora, adaptations nées à la Scala et mise en scène par Puggelli.

Parmi ses récents et futurs engagements, Simon Boccanegra à Plaisance et Ravenne, La Traviata à Plaisance en décembre prochain.

Salvo Piro est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Carlo CENTOLAVIGNA, décors

Il débute sa carrière professionnelle avec Franco Zeffirelli (Turandot, Théâtre de La Scala en 1983) et avec Luciano Damiani (Lulu de Berg au Mai musical florentin en 1985).

Avec Franco Zeffirelli, il est assistant chef de production pour La Traviata au Mai musical florentin ; Turandot, Don Giovanni et La Traviata au MET de New York ; Don Carlo à La Scala de Milan ; I Pagliacci, La Bohème et Aïda à l'Opéra de Rome puis depuis 1997, il devient son designer associé et collabore à Aïda au New Tokyo National, Carmen, Il Trovatore, Aïda et Madama Butterfly aux Arènes de Vérone, Clowns à Los Angeles, Aïda à La Scala, La Traviata et Tosca à l'Opéra de Rome.

En 1990, il signe les décors de La Traviata et de L’Elisir d'Amore pour le Teatro Ventidio Basso à Ascoli Piceno; Iphigénie en Tauride à Aulis, Carmen, La Forza del destino et Il Barbiere di Siviglia pour les Théâtres de Plaisance et Mantoue ; Orphée et Euridice au Teatro Massimo de Palerme.

Depuis 2005, il collabore également avec Giancarlo Del Monaco pour Andrea Chénier au Teatro Comunale de Bologne, et signe les décors de Francesca da Rimini à Zurich, Otello au Rossini Opera Festival, Méphistophélès au Teatro Massimo de Palerme, et Simon Boccanegra à Zurich.

Les saisons suivantes, il signe les scénographies de Tosca à l'Opéra Royal de Wallonie, une nouvelle production d'Andrea Chénier à l'Opéra National de Paris (mise en scène de Giancarlo Del Monaco), et Falstaff à l'Opéra de Rome, Turandot et Don Giovanni avec Franco Zeffirelli aux Arènes de Vérone, Don Carlo à Bilbao avec Giancarlo Del Monaco, Francesca da Rimini à l’Opéra national de Paris, les reprises de Francesca da Rimini au Teatro Verdi de Trieste et de Don Carlo au Teatro de la Maestranza de Séville, Turandot à Oman, le ballet Amarcord avec le chorégraphie Luciano Cannito, Manon Lescaut à l'Opéra de Rome mis en scène par Chiara Muti et L’Elisir d’amore à Plaisance (mise en scène de Leo Nucci), L'Amico Fritz et Un Ballo in maschera à Plaisance, Tosca à Toulon.

En 2016, il est nommé « meilleur scénographe » de l’année lors de la cérémonie International Opera Awards.

Parmi ses récents et futurs engagements, Don Carlo à l'Opéra de Florence, la mise en scène de Pagliacci au Muscat d'Oman, La Traviata à Plaisance et de Tosca par Festival Puccini de Torre del Lago.

Il est actuellement Conservateur et Responsable d’exposition de la Fondation Zeffirelli Onlus à Florence.

Carlo Centolavigna est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Artemio CABASSI, costumes

Il débute sa carrière en tant que créateur de mode puis il signe des costumes et des scénographies sur les conseils d’artistes tels que Magda Olivero, Katia Ricciarelli (pour laquelle il réalise sa robe de mariage), Daniela Dessì, Sonia Ganassi, Christa Ludwig, Fiorenza Cedolins, Leo Nucci et autres…

Il collabore avec des théâtres tels que le Regio di Parma, Municipal de Plaisancea, Valli de Reggio Emilia, Opera Giocosa de Savone, Municipal Luciano Pavarotti de Modène, l’Opéra de Cagliari, la Fondazione Arena de Vérone, le Théâtre de Brasilia…

Il travaille avec Vittorio Sgarbi pour Rigoletto à Lecce, Riccardo Canessa pour L’Elisir d'amore à Vérone, Paolo Panizza pour L’Elisir d'amore à Sassari, Luciano Pavarotti et Beppe De Tomasi au Théâtre Fortuna de Fano pour La Bohème, Paolo Bosisio pour Carmen, il signe la scénographie et les costumes de La Traviata à Roncole, il collabore à Rigoletto…

Il collabore avec les metteurs en scène tels que Lamberto Puggelli, Riccardo Canessa, Paolo Panizza et Beppe De Tomasi, Giancarlo del Monaco, Vittorio Sgarbi, Leo Nucci…

Parmi ses récents et futurs engagements, une nouvelle production d’Aïda sous la direction de Stefano Giaroli en tournée en Italie, L’Elisir d’amore au Teatro San Carlo de Naples, La Vedova Allegra, Carmen et Don Giovanni dirigés par Daniel Oren, dans les mises en scène de Vittorio Sgarbi au Teatro Verdi de Salerne, Samson et Dalila au Théâtre national Slovène - Maribor, Un Ballo in maschera à Plaisance, Ravenne et Ferrare aux côtés de Leo Nucci à la mise en scène, Tosca (mise en scène, décors, costumes) au Teatro Sociale de Rovigo, Turandot (mise en scène, décors, costumes) à Plaisance, il se rendra en Suisse, Corée, Italie...

Artemio Cabassi est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Claudio SCHMID, lumières

Diplômé d'architecture à Venise en 1985, il débute sa carrière en tant que technicien lumière sur des productions théâtrales puis en tant que designer lumières au Teatro Stabile del Friuli Venezia Giulia.

De 1996 à 2015 il signe les lumières de nombreuses productions pour le Teatro lirico Giuseppe Verdi de Trieste lors des saisons lyriques ainsi que pour le Festival d'opérette.

Il travaille dans les principaux théâtres italiens pour les metteurs en scène tels que Francesco Bellotto...

En plus de son activité en Italie, il est notamment invité par les Chorégies d'Orange, les Opéras de Tenerife, de Oviedo et de Budapest, l'Orchard Hall, aux Théâtres de Showa et Nissay de Tokyo, au Biwako Hall d’Osaka, à l’Olympia Theater d'Athènes, à l’ABAO-OLBE de Bilbao, au Teatro de la Maestranza de Séville…

Dès 2013, il travaille régulièrement au Teatro Comunale di Piacenza sur les productions de Luisa Miller, L’Elisir d'amore, L'Amico Fritz, Un Ballo in maschera et Simon Boccanegra.

Récemment, il a signé les lumières d'Adriana Lecouvreur dans une mise en scène de Ivan Stefanutti à Palerme, Il Trovatore dans une mise en scène de Joseph Franconi Lee à Bari, production reprise en tournée au Japon avec Turandot dans une mise en scène de Ivo Guerra, La Cenerentola pour la Japan Opera Foundation à Tokyo et Osaka dans une mise en scène de Francesco Bellotto.

Claudio Schmid est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Olesya GOLOVNEVA, soprano Amelia

Née à Pskov en Russie, elle effectue ses études de chant à Saint-Pétersbourg puis se perfectionne en lied et oratorio à l'Université de Musique de Vienne avec Robert Holl. Elle est lauréate de la Rimsky-Korsakov Competition et du Concours international de Chant de Hertogenbosch et est récompensée en tant que "meilleure chanteuse de l'année 2016 » pour ses performances dans Anna Bolena et Luisa Miller. À l’international, elle est acclamée pour son rôle de Valentine aux côtés de Juan Diego Flórez dans une nouvelle production des Huguenots de Meyerbeer au Deutsche Oper de Berlin. Ses engagements en 2017/2018 l’amènent à faire ses débuts dans les rôles d’Adina (L’Elisir d'Amore) et de Desdemona (Otello) au Hessisches Staatstheater de Wiesbaden ainsi que le rôle-titre de Maria Stuarda (nouvelle production) au Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf. Elle interprète à nouveau Violetta (La Traviata) à l’Opéra de Cologne, rôle qu’elle reprend à l’Opéra de Bonn et à Antibes. Avec le chef d’orchestre Tomáš Netopil, elle se produit dans le Te Deum de Dvořák à Utrecht et Amsterdam. Lors des saisons précédentes, elle incarne Mimi (La Bohème) à l’Opéra de Francfort et Elisabetta (Don Carlo) au Deutsche Oper am Rhein, elle fait ses débuts au Finnish National Opera dans le rôle de Tatiana (Eugène Onégine – nouvelle production), elle se produit en récital au Muziekgebouw d’Amsterdam ; chante le rôle-titre de Iolanta sous la direction de Dmitri Kitajenko, Gilda (Rigoletto) à Berlin, Donna Anna (Don Giovanni) à Düsseldorf et Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Cologne. En 2014-2015, elle fait ses débuts dans Mathilde (Guillaume Tell) à Graz, chante à nouveau dans Iolanta avec Dmitri Kitajenko à la Philharmonie de Cologne, de retour à Düsseldorf dans trois de ses rôles les plus importants de sa carrière Violetta, Gilda et Donna Anna. À Francfort, elle fait ses débuts dans Rusalka sous la direction de Sebastian Weigle, elle est Violetta (La Traviata) au Maifestspiele de Wiesbaden et se produit à nouveau à Cologne dans le rôle de Vitellia (La Clemenza di Tito). En 2013-2014, elle interprète pour la première fois Tatiana (Eugène Onégine) à Cologne et Mimi (La Bohème) à l'Opéra de Malmö. Au Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf elle est Violetta et elle fait ses débuts avec Gilda (Rigoletto) sous la direction de Stefan Blunier à Zurich. Parmi les temps forts de la saison 2012-2013, citons Luisa Miller à Malmö (disponible en DVD) et Düsseldorf, sa première Anna Bolena à Cologne ainsi que des concerts avec l’Orchestre symphonique de la WDR dans le Stabat Mater de Rossini sous la direction d’Andrés Orozco-Estrada et dans la Messe Es-Dur de Schubert sous la direction de Franz Welser-Möst au Musikverein de Vienne…

En concert, elle chante dans Les Noces de Stravinsky, le Requiem de Fauré, Carmina Burana d’Orff, le répertoire d’opéras russes (The Night Before Christmas de Rimski-Korsakov, Mavra de Stravinsky…) et est invitée notamment au Musikverein de Vienne, la Philharmonie de Dresde, aux Concert Hall d'Athènes et de Budapest...

Olesya Golovneva est invitée pour la première fois à l’Opéra de Marseille.

 

Laurence JANOT, soprano La Servante d’Amelia

Membre du corps de ballet de l’Opéra de Paris, elle reste dans cette prestigieuse troupe de 1976 à 1989 sous la direction de Rudolph Noureev. Egérie de Serge Lifar, elle popularisera l’art de ce grand chorégraphe auprès du jeune public notamment à la Sorbonne, puis sur les précieux conseils de Mikhaïl Baryschnikov, elle se dirigera vers l’art lyrique sous l’aile bienveillante de Gabriel Dussurget qui la fera débuter dans Lucia di Lammermoor aux côtés de Roberto Alagna, Sophie de Werther aux côtés d’Alfredo Krau,… interprètera Gilda au Canadian Opera, L’Elisir d’amor, Barbe-bleue, Ariane de Martinů à l’Opéra de Strasbourg, La Traviata, La Veuve Joyeuse, Trois valses, Hello Dolly, Princesse Czardas, les trois rôles des Contes d’Hoffmann, La Chauve-Souris en alternance avec Juan Anderson, Micaela dans Carmen au Stade de France…

Carrière éclectique, elle collaborera de nombreuses années avec le Cirque du Soleil dans différents shows à Moscou, Milan, Rome, Berlin, Mexico… ainsi que de grands évènements tels que les Olympiades de Kazan en 2013. Elle couvrira six rôles dans la comédie musicale Cats au Théâtre de Paris, enregistrera avec Universal Music un album rock/opéra avec Jean-Patrick Capdevielle intitulé Atylantos

Parmi ses projets pour la saison 2018/2019, La Fille de Madame Angot (Mademoiselle Lange) et Irma la douce (rôle-titre) au Théâtre de l’Odéon, La Belle Hélène…

Laurence Janot a déjà été invitée à l’Opéra de Marseille, plus récemment dans L’Aiglon (Fanny Elssler) en 2016 et sera de retour dans La Traviata (Flora Bervoix) en décembre 2018 et Rigoletto (Contesse Ceprano) en 2019.

 

Juan Jesús RODRIGUEZ, baryton Simon Boccanegra

Né à Huelva, il obtient son diplôme de professeur de chant à l’Académie de Musique de Madrid. Il étudie l’expression corporelle avec la ballerine Ana Pérez et auprès d’Arnold Tarraborelli. Il remporte des 1er Prix aux Concours Pedro la Virgen et Ciudad de Logroño.

Il est considéré par la critique comme l’un des plus importants barytons verdiens actuels.

Pendant sa carrière, commencée en 1994 au Teatro de la Zarzuela Madrid, il évolue sous la baguette de Zubin Mehta, Nicola Luisotti, Renato Palumbo, Marco Armiliato, Donato Renzetti, Ricardo Frizza, dans les mises en scène de Giancarlo del Monaco, Gilbert Deflo, John Cox, Emilio Sagi, Davide Livermore, Hugo de Ana, sur des scènes telles que le Teatro Massimo de Palerme, le Teatro San Carlo de Naples, le Mai musical florentin, au NCPA de Beijing, Gran Teatre del Liceu, Teatro Real de Madrid, Maestranza de Séville, Palau de les Arts Reina Sofía de Valencia, Palacio Euskalduna de Bilbao...

Il participe à des événements importants tels que la réouverture du Gran Teatre del Liceu de Barcelone et du Teatro Real Madrid, aux cotés de Plácido Domingo, à l’inauguration du Teatro Cuyás à Las Palmas et au gala des 40 ans de carrière d’Alfredo Kraus au Teatro de la Zarzuela de Madrid.

Parmi ses récents engagements, Il Trovatore (Le Comte de Luna) et Cyrano de Bergerac (De Guiche) au Metropolitan Opera de New York, Don Carlo (Rodrigo) à Bilbao et Tel-Aviv, Nabucco (rôle-titre) à Las Palmas, Macbeth (rôle-titre) à Avignon, Un Ballo in maschera (Renato) à Rome et la Corogne, Rigoletto (rôle-titre) au Teatro Real Madrid, Hambourg et Los Angeles Opera, I Vespri siciliani (Guy de Monfort) à Valencia, La Traviata (Giorgio Germont) à Hambourg et Roberto Devereux (Duc de Nottingham) à Francfort.

Prochainement, il chantera dans Falstaff (Ford) au Metropolitan Opera, Andrea Chénier (Carlo Gérard) à Séville, Luisa Miller (Miller) à Barcelone, Lucia di Lammermoor et Alzira à Bilbao, Otello à Zurich...

Juan Jesús Rodríguez a déjà été invité à l’Opéra de Marseille dans Macbeth (rôle-titre) en 2016.

 

Nicolas COURJAL, basse Jacopo Fiesco

Élève de Jane Berbié, il débute à l'Opéra-Comique à Paris puis à Wiesbaden et au Festival de Wexford. Depuis sa carrière l’a mené à la Bastille, au Châtelet, et dans tous les théâtres français, également à la Fenice, au Sferisterio de Macerata, à la Maestranza de Séville, au Covent Garden, au Japon, aux Chorégies d'Orange, au Grand Théâtre de Genève, à Monte-Carlo, Moscou, Lausanne, abordant les grands rôles du répertoire de basse. Il crée aussi des œuvres de Dusapin, Constant, Fénelon, Petitgirard et Koering. En scène ou en concert il chante notamment sous la direction de Myung-Whun Chung, Christoph von Dohnányi, Christoph Eschenbach, Vladimir Fedosseïev, Lawrence Foster, Jacques Mercier, Michel Plasson, Léonard Slatkin, Serge Baudo, Daniel Oren, John Eliot Gardiner, Marc Minkovski, Bernard Soustrot, Pinchas Steinberg, Antonio Pappano, Esa-Pekka Salonen, Raphaël Pichon, John Nelson, avec l'Orchestre de Mulhouse, l'Orchestre Symphonique Tchaïkovski de Moscou, l'Orchestre Philharmonique de Radio France, l'Orchestre National de France, l’Orchestre National des Pays de Loire et de Lyon, l'Orchestre de la Malaisie , la Philharmonie de Lorraine, RTVE de Madrid, l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile, le Philharmonia Orchestra de Londres, le Philharmonic de Varsovie. En récital, il est invité aux Chorégies d 'Orange, à Paris, Venise , avec son pianiste Antoine Palloc…

Il enregistre le Stabat Mater de Dvořák, le Requiem de Lancino, Elefant Man de Petigirard, Carmen (Royal Opera House de Covent Garden), Dimitri de Joncquières et Herculanum de Félicien David, avec le Palazetto Bru Zane, L’Heure espagnole, L’Enfant et les Sortilèges et Les Troyens

Parmi ses derniers grands succès, Narbal (Les Troyens) en concert avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Méphistophélès (La Damnation de Faust) au Festival de  Colmar, Rodolfo (Sonnambula) à Lausanne, tout récemment ses débuts très remarqués dans les Quatre Diables (Les Contes d'Hoffmann) à Monaco et Don Iñigo Gomez (L’Heure espagnole) à l'Opéra de Paris. Dans le futur, il chantera le Vieillard Hébreu (Samson et Dalila) et de nouveau les Quatre Diables à Lausanne ainsi que ses débuts dans le rôle de Bertram (Robert Le Diable) à La Monnaie de Bruxelles, il reprendra Mephistopheles (Faust) à Nice, interprétera Hamlet à l’Opéra Royal de Wallonie et participera à deux productions au Festival de Pesaro…

Nicolas Courjal a déjà été invité à l’Opéra de Marseille, plus récemment dans Don Carlo (Philippe II) en 2017, Hérodiade (Phanuel) en 2018 et sera de retour dans Faust (Mephistophélès) en 2019.

 

Riccardo MASSI, ténor Gabriele Adorno

Il développe sa technique vocale à Rome avec David Holst. Il intègre l'Académie de La Scala et fait ses débuts en 2009 dans le rôle de Radamès (Aïda) à Salerne sous la direction de D. Oren.

Il acquiert très rapidement une carrière international et est considéré comme l'un des interprètes les plus accomplis du répertoire italien poussé, acclamé notamment pour ses interprétations des principaux rôles de Puccini et Verdi. Il fait ses débuts, en 2012, au Metropolitan Opera avec Radames (Aïda), en 2013 au Houston Grand Opera dans ce même rôle, suivront sa prise de rôle de Enzo Grimaldi (La Gioconda en version de concert) au Concertgebeouw d’Amsterdam aux côté de E-M. Westbroek, ainsi et ses débuts au Bayerische Staatsoper de Munich, à l’Opéra Grand Avignon et au Staatsoper de Berlin avec Mario Cavaradossi (Tosca).

En 2014, il se produit notamment pour la première fois à la Royal Opera House avec Mario Cavaradossi (Tosca) sous la direction musicale de Plácido Domingo, fait ses débuts dans le rôle-titre de Andrea Chénier et Calaf (Turandot) aux côtés de Nina Stemme à l'Opéra royal de Stockholm, chante lors d’un concert de gala avec la soprano Anna Netrebko au Théâtre des Champs-Élysées, Tosca et Don Alvaro (La Forza del destino)à l'Opéra de Sydney, chante dans le Requiem de Verdi au Grand Théâtre de Genève, il est Riccardo (Un Ballo in maschera) au Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, Don José (Carmen) au Deutsche Oper de Berlin, Pollione (Norma) aux Thermes de Caracalla, ses débuts dans le rôle de Pinkerton (Madama Butterfly) à l'Opéra national de Norvège, Manrico (Il Trovatore) à Toronto, à l'Opéra royal de Suède… Lors de la saison 2015-2016, il retourne à la Royal Opera House avec Mario Cavaradossi (Tosca) aux côtés d’Angela Gheorghiu, se produit au Handa Opera à Sydney avec Calaf (Turandot), au Centre des Arts de Melbourne dans sa prise de rôle de Rodolfo (Luisa Miller), au Teatro Regio de Turin avec Radames (Aïda), au Bregenzer Festspiele avec Calaf, Milio (Zazà) de Leoncavallo au Barbican Centre, Calaf à l'Opéra de Zurich et Mario Cavaradossi au Semperoper de Dresde. En 2016 – 2017, il fait une prise de rôle avec Des Grieux (Manon Lescaut – nouvelle production) au Théâtre Bolchoï de Moscou et à l'Opéra d'État de Berlin, ses débuts au New National Theatre Tokyo avec Pinkerton (Madama Butterfly), son retour au Metropolitan Opera avec Radames (Aïda), Calaf à l'Opéra de Cologne, Riccardo (Un Ballo in maschera) aux côtés de Sondra Radvanovsky à l'Université de Heidelberg, Don José (Carmen) à Taiwan et Manrico (Il Trovatore) au Festival d'été de Budapest.

Spécialiste du maniement des armes anciennes et médiévales, avant de poursuivre sa passion pour l'opéra, il a été cascadeur et a participé à plusieurs films dont Gangs of New York de Martin Scorsese, Empire et Rome de HBO ABC.

Parmi ses récents et futurs engagements, Tosca (Mario Cavaradossi) à la Royal Opera House, l'Opéra d'État de Hambourg, le Palm Beach Opera et l'Orchestre symphonique de KBS à Séoul et Ansan ; Don José pour ses débuts à l'Opéra de Los Angeles ; Radamès dans une nouvelle production d'Aïda à l'Opéra de Sydney, de Hong Kong et au Teatro Colón de Buenos Aires, ainsi que Des Grieux au Théâtre du Bolchoï, pour la première fois à l'Opéra National de Washington avec Mario Cavaradossi, Tosca au Semperoper de Dresde...

Riccardo Massi a déjà été invité à l’Opéra de Marseille dans La Gioconda (Enzo Grimaldo) en 2014.

 

Alexandre DUHAMEL, baryton Paolo Albiani

Après des études de journalisme, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris

puis à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris et y fait ses débuts sous la baguette de Philippe Jordan, Michel Plasson, Alain Altinoglu, Daniel Oren, Marc Minkowski ou encore Carlo Rizzi.

Sa carrière se développe rapidement, il incarne Zurga (Les Pêcheurs de perles) avec Roberto Alagna à la Salle Pleyel, Moralès (Carmen), l'Horloge et le Chat (L'Enfants et les Sortilèges), Wagner (Faust), Le Héraut (L'Amour des trois oranges) et Jake Wallace (La Fanciulla del West) à l'Opéra national de Paris, Mercutio (Roméo et Juliette) à Avignon, Valentin (Faust) à l'Opéra de Metz, Don Andrès de Ribeira (La Périchole) à l’Odéon de Marseille, Ping (Turandot) à Nice, La Balafre (La Vivandière) au Festival Radio France de Montpellier, Leporello (Don Giovanni) à l'Opéra de Besançon...

Il a été élu par l'Adami Révélation Lyrique de l’année et a reçu en 2011 les Prix Lyriques du Cercle Carpeaux et de l'AROP, récompensant un jeune chanteur s'étant particulièrement distingué au cours de la saison sur la scène de l'Opéra de Paris. Il est nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique 2011.

Cette saison, il interprète Golaud (Pelléas et Mélisande) à l'Opéra national de Bordeaux, Jupiter (Philémon et Baucis) à Tours, Escamillo (Carmen) à Montpellier, Zurga (Les Pêcheurs de perles) à Limoges et Reims, le Grand Prêtre (Samson et Dalila) à Metz, Cascada (La Veuve joyeuse) à l'Opéra de Paris.

On a récemment pu l'entendre en Sancho (Don Quichotte) à Bordeaux, Der Heerrufer des Königs (Lohengrin) à Montpellier, l’Horloge et le Chat (L’Enfant et les sortilèges) à Monaco, Joseph (L'Enfance du Christ) à Varsovie, Albert (Werther) à Metz, Reims et Massy et le Grand-Prêtre (Alceste) à l’Opéra de Lyon, Panthée (Les Troyens) à la Scala, Cithéron (Platée), Mordred (Le Roi Arthus) et Masetto (Don Giovanni) à l'Opéra national de Paris, Guglielmo (Così fan tutte) à Tours et à Toulon, Ramiro (L'Heure espagnole) à Tours et en concert à Stuttgart et au Prinzregententheater de Munich, Paolo (Simon Boccanegra) et le Grand-Prêtre (Samson et Dalila) à Bordeaux, Harasta (La Petite Renarde rusée) au Festival de Glyndebourne.

Alexandre Duhamel a déjà été invité à l’Opéra de Marseille, plus récemment dans La Chauve-Souris (Duparquet) en 2016-2017.

 

Cyril ROVERY, baryton basse Pietro

Il débute ses études de chant en 1995 au CNR de Marseille, dans la classe de Tibère Raffalli. Il obtient en 2000 une médaille d’or à l’unanimité. Il suit les masterclasses de Leo Nucci, Alain Fondary, Gabriel Bacquier, Robert Massard et Renato Bruson. Titulaire du 1er Prix au Concours International d’Automne de Macon en 1999, il remporte le Concours international de Sienne ainsi que le Prix du Public en 2002. Il débute durant ses études dans des rôles tels que Schaunard (La Bohème), Escamillo (Carmen) aux Arènes de Béziers, Masetto (Don Giovanni).

En 2000, il participe à la création d’Alfred Alfred de Donatoni au Théâtre des Amandiers à Paris, à Amsterdam et Rotterdam, ainsi qu’à Forever Valley de Gérard Pesson, puis il incarne Valentin (Faust) à Miramas, Escamillo (Carmen) à l’Opéra de Kanazawa au Japon. Il chante dans La Traviata à Avignon aux côtés de la soprano Patrizia Ciofi en 2001, puis dans Pelléas et Mélisande à Massy. À Marseille en 2002 et 2003, il chante le Bonze (Madama Butterfly), Astolfo (Lucrezia Borgia) puis Ourrias (Mireille). Il reprend le rôle du Bonze (Madama Butterfly) à Lille, Nantes, Angers et à Nancy en 2004. Il chante dans Salomé de Mariotte à l’Opéra de Montpellier en 2005 (enregistrement pour le label Universal Music et où il est salué par la critique).

Il remplace Jean-Philippe Lafont dans Scarpia (Tosca) en 2005 à l’Opéra de Marseille.

Puis, il interprète les rôles de Monterone (Rigoletto) à l’Opéra de Marseille en 2006 et Pirithoüs (Ariane de Massenet) en 2007, à Saint-Étienne. Il chante le rôle du Grand brahmine et Nelusko dans L’Africaine à l’Opéra du Rhin et y revient pour Tchelkalov (Boris Godounov). Il a également chanté le rôle de Panthée et du dieu Mercure (Les Troyens) sous la direction de Michel Plasson, et le rôle de Nilakanta (Lakmé) aux Arènes de Vauvert.

En 2016, il chante Escamillo (Carmen) au Dôme de Marseille puis Pietro (Simon Boccanegra) à Bordeaux. En 2017, le Geôlier (Les Dialogues des Carmélites) à Saint-Étienne, Scarpia (Tosca) à Cluj-Napoca, Posa (Don Carlo) à Sofia et Stara Zagora où il reprend également le rôle de Scarpia.

Parmi ses récents et futurs engagements, ses débuts dans le rôle-titre de Werther (version baryton) au côté de Vesselina Kasarova à l’Opéra national de Sofia, en récital avec Vesselina Kasarova, un concert (enregistré par le label Hanssler Classic) pour la première fois au Hercules Hall de Munich, le Requiem de Verdi à Sofia, Amonasro (Aida), le rôle de Mefistofele (La Damnation de Faust), Nelusko (L’Africaine de Meyerbeer)...

Cyril Rovery a déjà été invité à l’Opéra de Marseille, plus récemment dans Le Dernier Jour d’un Condamné (le Friauche) de David Alagna en 2017.

 

Christophe BERRY, ténor Un Capitaine

Après des études en architecture d’intérieure à l’École Boulle, il étudie le piano et le chant puis se perfectionne avec Jean-Marie Siougos de l’Opéra de Paris. Il fait ses débuts sur scène dans le rôle de Gontran (Les Mousquetaires au Couvent), puis Camille de Coutancon (La Veuve Joyeuse). Il aborde également le répertoire contemporain avec le Requiem d’Ivorra. Régulièrement invité par l’Opéra de Bordeaux, il y interprète entre autres le rôle de Pong (Turandot), un Marin et un Berger (Tristan und Isolde), Siebel (Faust) et Sir Hervey (Anna Bolena). Il chante également le rôle de Sextus (Polyeucte) à Saint-Étienne, Der Narr (Wozzeck) et Snout (Midsummer Night’s Dream) à Nancy. Il incarne à plusieurs reprises le rôle de Camille de Coutançon (Opéras de Tours et Lausanne), Gérald (au Caire, aux Opéras de Saint-Étienne, de Santiago du Chili et de Lausanne) ainsi que Tybalt dans Roméo et Juliette (Opéras de Tours, Lausanne, Monte-Carlo, Mascate).

A Tours, il interprète aussi les rôles du Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites), Nicias (Thais) et le Duc de Mantoue (Rigoletto). A Nancy, il est Gardefeu (La Vie Parisienne), Tapioca (L’Étoile), Arturo (Lucia di Lammermoor). Il a également chanté le rôle-titre de Fortunio à Limoges et Rennes, Cassio (Otello) à Massy et Bobinet (La Vie Parisienne) à Saint-Étienne. On a pu l’entendre à l’Opéra Bastille dans une production de Rigoletto et aux Chorégies d’Orange dans rôle de Gastone (La Traviata).

Parmi ses récents et futurs engagements, Il Trovatore (Ruiz) et I Masnadieri (Rolla) à Monte-Carlo, Ariadne auf Naxos (Brighella) à Nancy, Rigoletto (Borsa) aux Chorégies d’Orange, Valses de Vienne (Strauss fils) et La Veuve joyeuse (Camille de Coutancon) au Théâtre de l’Odéon, I Masnadieri à Monte-Carlo…

Christophe Berry a déjà été invité à l’Opéra de Marseille, plus récemment dans Hérodiade (La Voix du temple) et Ernani (Don Riccardo) en 2018 et sera de retour dans Rigoletto (Matteo Borsa) en 2019.